​ Enfance dans un village du Maine-et-Loire, c’est en arrivant en région parisienne à l’âge de 12 ans qu’Ambre fait la rencontre des danses dancehall et hip-hop. Autodidacte, à 16 ans, elle monte sa première association de danse et son groupe Epsilone Crew et arpente les scènes de « danses urbaines » franciliennes. Elle enchaînera en tant que danseuse indépendante à 20 ans pour de multiples artistes des scènes caribéennes et africaines en France et à l’international (Admiral T, Molare, RDX, Matt Houston, Lady Ponce...) En 2020, elle élargit son horizon à l’improvisation et à l’interprétation, véritable thérapie pour elle afin de se réapproprier son propre corps. Très vite repérée par la compagnie Michel Onomo avec qui elle collabore sur plusieurs projets, elle enrichira sa palette artistique avec le Ballet de la Diaspora Camerounaise grâce à laquelle elle apprendra les techniques de danses traditionnelles camerounaises et partagera la scène au festival off d’Avignon. Au Cameroun, le pays de sa mère, elle suit les ateliers de formation tradi-contemporain de l’INJS et du chorégraphe Merlin Nyakam.

Elle sera par la suite interprète pour le poète camerounais Abad Boomsong au Théâtre du Gymnase Marie-Bell et, plus tard, pour le projet universitaire de l’écrivaine gabonaise Charline Effah. Métisse, noire et blanche ou ni noire ni blanche, c’est en 2016, en pleine quête identitaire, elle se lance dans des recherches approfondies sur les racines africaines des danses populaires qu’elle pratique. Le travail d’Ambre prend source tant dans les différents milieux culturels et pratiques dansées qu’elle a pu rencontrer lors de son parcours que dans son expérience singulière de femme issue du métissage marquée par cette insatiable volonté de vouloir connecter deux mondes qui se regardent, encore aujourd’hui, derrière des prismes déformants. Elle écrit son recueil de poésie "Les doigts dans l'âme" publié aux éditions "La perle noire" en 2023.

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C'est en 2021 qu'elle fonde “Afro des 100 danses” dans l’idée de valoriser le mouvement et de faire connaître l’héritage culturel africain et ainsi, créer des ponts entre les cultures afro-descendantes et le reste du monde aujourd'hui fortement influencé par ces dernières.